Semaine du 08 au 14 décembre 2014
Dès qu’on entend Tu me suivras, on acquiesce. Oui, on suivra ; cette mélodie est un sortilège, une ritournelle qui prend par la main et fait se clore les yeux pour mieux rêver. Et le premier album de Gael Faure, De silences en bascules, en contient dix autres.
Car ce chanteur est un grand compositeur, un de ces chamanes qui, avec deux accords, fabrique des airs qui soudain emplissent les oreilles, le cœur et l’âme et résistent aux efforts de toutes les chansons qui s’invitent derrière pour les détrôner.
Et sa voix porte un sortilège curieux, difficilement définissable, dans le même genre que celui qui, jadis, a installé Yves Montand voire Neil Young dans la mémoire sensible d’une génération – le timbre, le grain, la couleur, le souffle, la ductilité, sait-on ?
Peu importe. Il a cette grâce des artistes dont le talent éclate en évidences, abolissant les questions d’origine et de parcours. Au commencement, il y a dix-huit ans en Ardèche. Chez lui, la musique n’existe pas beaucoup, éclipsée par d’autres soucis : la nature, le soin d’autrui, les dérèglements de la société. Car il est le fils du fermier et de l’infirmière. La suite sur son site officiel
Cette semaine vous pourrez découvrir:
05 A la tienne
02 Tu me suivras
et
08 Sibérie
04 On dirait l'Islande Plus d'info: http://www.gaelfaure.com/site/