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Cinéma – Les fraises sauvages

Equinoxe, la radio découverte vous invite à découvrir ou redécouvrir le film LES FRAISES SAUVAGES d’Ingmar Bergman, dans le cadre des Classiques du mardi de la Maison de la Culture de Namur, ce 24 avril à midi et 20h. Des places seront à remporter dans notre quotidienne (7h, 12h, 18h).

Classiques du Mardi

fraises_sauvages
Suède, 1957 / Ingmar Bergman / avec Victor Sjöstrom, Ingrid Thulin, Folke Sundquist, Max von Sydow /
noir & blanc / vo sous-tit. fr. / 91’

Ingmar Bergman est un monument incontestable du Septième art, l’un des auteurs avec qui le cinéma entra dans la modernité. A son propos, André Téchiné déclarait : « C’est un cinéaste qui a inventé son propre genre, genre d’ailleurs très difficile à définir, une sorte de drame, de chaos intérieur, d’exploration aventureuse aussi bien par les thèmes que par la mise en scène ». Ce postulat se vérifie dès ses premiers films, dans les années 40, qui posent les termes de la filmographie du cinéaste suédois. Parmi les obsessions tôt affirmées, la mort, thématique qui irrigue son travail dès « Le Septième Sceau » et ponctue d’autres chefs-d’oeuvre « Cris et chuchotements », et notamment Les Fraises sauvages.

Dans ce film, entre rêves, souvenirs et réalité, un homme se livre au bilan de sa vie. Bergman confie à Viktor Sjöström, le grand maître suédois du muet, ce rôle magnifique, pour une oeuvre qui s’avère une réussite exemplaire. La quintessence du cinéma bergmanien, par un cinéaste déjà à maturité.

Ce film sera précédé d’un court métrage :

TRIBU
Belgique, 2001 / Joachim Lafosse / 23’21’’
Et si la famille cessait d’être un boulet que l’on traîne malgré soi tout au long de sa vie, dans la dépendance et le rejet? Et si elle incarnait un peu plus, un peu mieux sa fonction essentielle : celle d’un terreau d’où, à partir de ses liens de base, on pourrait s’affilier d’autres appartenances sans rien renier? Des appartenances dont on aurait la liberté de s’affranchir le terreau  avec le réseau croisé si vivifiant de ces nouvelles appartenances? Celles où l’on ne mourrait pas de ne pas être d’accord, où l’on pourrait se confronter, discuter?

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