Le grand pianiste belge Julien Libeer, qui signait récemment une double Carte Blanche à mon micro, a le chic pour mener des projets originaux.
Après avoir terminé une mémorable anthologie des Sonates de Beethoven avec le violoniste Lorenzo Gatto, il s’est replongé dans l’une des œuvres qui a totalement révolutionné le répertoire pour clavier : les 48 préludes et fugues du Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach.
Et plutôt que d’en enregistrer une énième intégrale, il a cherché à mettre en regard pour chacune des pièces, un compositeur que Bach a influencé d’une façon ou d’une autre, comme pour montrer la puissance de cette musique qui continue, 300 ans après, à nous toucher, à nous inspirer.
« Quand tout tangue, il faut s’accrocher à un bloc de granit », se dit Julien Libeer au milieu de la pandémie.
Il s’est donc appuyé sur la musique de Bach pour enregistrer A well tempered conversation.
Une interprétation très personnelle du Clavier bien tempéré de J.S. Bach, en dialogue, en miroir avec d’autres compositeurs tels Beethoven, Chopin, Rachmaninov, Fauré, Ravel, Mozart mais également Ligeti, Reger, Schoenberg ou Busoni.
Julien Libeer a fait ses études supérieures au Conservatoire Royal de Bruxelles (Daniel Blumenthal), à Paris (Jean Fassina), et à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth.
Pendant cinq ans, il y étudie avec Maria João Pires.
Un vertigineux jeu de miroir c’est . . .
Diffusion Mardi 14 octobre à 21h, Vendredi 17 octobre à 8h et dimanche 19 octobre à 19h
















